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Leadership - Confiance en soi - Assertivité... certifiée Master Coach ICI et Praticienne Coach PNL, je vous accompagne sur ce chemin
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Associé ou dissocié ?

Dernière mise à jour : 18 oct. 2024

Apprendre à gérer ses états internes



Nous sommes tous programmés !


Nos métaprogrammes, sortes de filtres inconscients, nous aident à gérer les énormes quantités d’informations que nous recevons en permanence.

S’ils n’existaient pas, nous deviendrions fou !  Imaginez que vous marchiez dans la rue et que vous perceviez nettement chaque bruit, même le plus petit… Au secours !  Chaque information peut produire chez nous un véritable bouleversement de nos 5 sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût…


Mais heureusement nous trions... et ce le plus souvent inconsciemment.


Par exemple, nous n’entendons plus les bruits habituels de notre rue, les éboueurs le matin, le facteur, le voisin, sa tondeuse… bruits qui nous pourrissaient la vie en emménageant. Sauf, si nous décidons (consciemment) de nous reconnecter à eux...


Associé ou dissocié ?

Certaines personnes ont un métaprogramme interne naturel plus ASSOCIÉ. Elles sont dans la réaction immédiate, très associées à leurs émotions. Elles sont souvent, dit-on, du “tac au tac” “elles partent au quart de tour”. Elles disent des choses qu’elles regrettent ensuite. Elles sont plus liées à leurs émotions qu’à leurs pensées. Elles disent “je sens, je ressens”.


D’autres personnes sont plus naturellement DISSOCIÉES. Elles prennent une certaine distance sur ce qui les entoure... On peut louer leur sang-froid ... ou regretter leur froideur. Elles interagissent peu avec leurs émotions. Elles disent “je pense”.


L’émotion est première, souligne Anne-Laure Nouvion, neuroscientifique,

dans son ouvrage « Accompagner le changement par les Neurosciences ».


Les neurosciences nous apprennent que les pensées sont la continuité et la rationalisation du processus émotionnel, plutôt que leur source ou la cause. En effet, l’influx sensoriel passe d’abord par la centrale des émotions logée au cœur de notre cerveau reptilien avant de rejoindre le cortex frontal, lieu de la pensée rationnelle.


Plutôt associé ou plutôt dissocié, tout au long de notre vie, certaines de nos émotions sont étouffées, tandis que d’autres s’expriment trop et nous submergent. Selon nos expériences, notre éducation, les injonctions des parents, nos apprentissages, les règles, les codes de notre milieu social... nous agissons différemment.


« Arrête de pleurer, on dirait une fille ! »

« On ne doit pas montrer sa peine, (ou sa joie). Il faut la garder pour soi… »


Les exemples sont nombreux.


Cependant les émotions sont bien là, elles pilotent notre vie, guident nos actions et régulent notre motivation.


L’intelligence émotionnelle

Naturellement associés ou dissociés, nous avons besoin de développer notre intelligence émotionnelle, c’est-à-dire notre capacité à percevoir nos émotions et celles des autres, à les intégrer pour faciliter la pensée, à les comprendre et aussi à les maîtriser.


Comment ? > en 4 étapes

Conscientiser => Donner un nom à un ressenti physique et/ou mental

Désidentifier => je ne suis pas l’émotion, je ressens une émotion...

Attendre => Etirer le temps entre l’impulsion et l’action (tourner 7 fois la langue dans sa bouche avant de parler) ...

Réapprendre => S’entraîner, habituer son cerveau à de nouveaux comportements


La PNL en action

Nous utilisons l’état ASSOCIÉ et l’état DISSOCIÉ pour aider les personnes à analyser et corriger un comportement qui ne leur convient pas ou plus.


Je ferme les yeux, je crée une image mentale de moi. Je me vois ....

Je suis en état ASSOCIÉ lorsque je ne peux pas voir mon visage ou mon dos. Je peux voir mes mains, mes pieds, une partie de mon corps et l’environnement dans lequel je me trouve.

Je suis dans un état DISSOCIÉ lorsque je peux observer mon extérieur. Je me vois faire les choses, je vois tout mon dos et ma nuque. Je suis capable de m’observer tant sur le plan de mes comportements que sur celui de mes émotions.


Une technique pour aider : ma salle de cinéma intérieure

Je ferme les yeux, je crée une image mentale d’une salle de cinéma comme je les aime : couleur des fauteuils, forme de la salle, ambiance, etc…Je m'imprègne de l'image.

Je suis assise dans la salle, je regarde l’écran noir et tout ce qui est autour de moi. Je vois mes mains, mes genoux et mes pieds, je suis en état associé. Mon moi assis dans la salle sent, ressent...je suis connecté à mon intérieur.


Si j’allume l’écran, que je lance un film dont je suis le personnage central, je me vois sur l’écran, je peux voir mon dos, ma nuque, le corps entier, alors je suis en état dissocié. Mon moi assis dans la salle, observe, pense, réfléchit...


Nous pouvons utiliser cette technique de représentation mentale, de visualisation, dans de multiples situations : pour prendre du recul, pour revivre une situation aidante, une scène qui nous a apporté de la satisfaction, pour se ressourcer grâce à un souvenir inoubliable.


Parfois, il sera intéressant de s’associer à la situation pour en revivre l’émotion et se connecter à soi ; parfois il sera plus utile de se dissocier afin de prendre du recul.


Un générateur de comportement nouveau

Il y a quelque chose que vous n’osez pas faire et que vous aimeriez faire ? (prendre la parole public par exemple, ou exprimer une émotion dans la relation).


Il y a une situation que vous voudriez assumer différemment ? (dire à un tiers que vous mettez fin à une relation professionnelle ou personnelle, ou mieux réagir face à une contrariété).


Il y a de fortes émotions qui vous mettent “la boule au ventre” et que vous voudriez mieux maîtriser ? (ne pas supporter la critique, se vexer ou encore devenir toute rouge lorsqu’on parle de vous).


Lancez-vous :

1/Créez une représentation mentale du comportement désiré. En PNL on dit c’est un cadre “comme si” qui permet de créer une nouvelle carte mentale.

2/Mettez-vous en état dissocié et projetez sur l’écran de votre salle de cinéma intérieure cette image de vous telle que vous voulez être. Ce scénario doit être le plus détaillé possible sur tous les aspects du VAKOG (vos 5 sens). Appliquez-vous pour donner à cette visualisation des couleurs, des bruits, des odeurs, un décor, des personnages autour…

3/Regardez-vous sur l’écran dans la situation désirée, faites défiler, revenez en arrière, stoppez, observez -vous.

4/Ajustez le scénario imaginaire jusqu’à ce qu’il soit parfait. Observez sur l’écran les personnes qui vous entourent, ceux qui vous aiment, qui vous soutiennent. Que disent-ils ?

5/Stoppez le film. Eteignez l’écran. Mettez-vous en état associé et expérimentez le nouveau comportement, dans votre fauteuil. Vivez-le de manière imaginaire, puis ressentez ce que vous ressentirez une fois l’objectif atteint. Comment ça sera après ?

6/Recommencez et entraînez -vous souvent.


Cette technique de visualisation, que l’on retrouve dans la relaxation dynamique, l’hypnose ou la sophrologie, est un pont reliant l’esprit conscient et inconscient. Elle consiste à créer une image mentale et à la développer.


Notre cerveau ne fait pas la différence entre une expérience visualisée et une expérience vécue. Cela signifie que l’exercice de la visualisation nous permet d’expérimenter des comportements et des stratégies avant de les mettre en pratique. L’apprentissage engendré par la visualisation est tout aussi utile que l’expérience matérielle.


Avec l’habitude, vous parviendrez à créer des états ressources et vous vous dissocierez facilement des émotions qui vous bloquent. Ainsi, vous prendrez de la distance, de la hauteur...

Ou, au contraire vous saurez vous associer davantage à vos émotions sans crainte des débordements intempestifs, pour mieux ressentir une situation, mieux communiquer avec les autres. Vous développerez ainsi votre intelligence émotionnelle.

 


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